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  • Photo du rédacteurAnnie Vidal

Réforme des retraites


Aujourd'hui, notre système des retraites est injuste illisible. Pour préserver notre modèle social, nous devons repenser profondément notre système de retraite.


Cette réforme est pensée depuis 2017, lorsque Jean-Paul Delevoye a été nommé Haut commissaire à la réforme des retraites. Ses premières orientations ont été rendues en juillet 2018. Aujourd'hui, le dialogue se poursuit avec les partenaires sociaux mais aussi avec tous les Français qui sont consultés depuis le mois de septembre.


Le régime actuel comporte 42 régimes spéciaux. Les différences de régime entre le public et le privé ne se justifient plus.

Demain, chaque français cotisera pour obtenir les mêmes droits à la retraite. Nous inscrirons dans la loi que la valeur du point ne pourra pas baisser. La pension minimale sera de 1 000€ pour ceux qui ont une carrière complète.

Le système sera adapté aux nouveaux parcours professionnels et aux carrières heurtées. Il sera aussi plus simple de concilier retraite et activité.


Nous entendons les inquiétudes des Français et le futur système universel prendra en compte les situations spécifiques. C’est par exemple le cas s’agissant des métiers dangereux et pénibles. Le départ anticipé pour carrière longue ou pénibilité sera maintenu. La notion de pénibilité sera étendue à ceux qui n’en bénéficient pas aujourd’hui (SNCF, RATP, Fonction publique hospitalière...).


Pour les enseignants : les pensions ne baisseront pas. Dans la mesure où les enseignants touchent des primes d’un montant moins élevé que d’autres fonctionnaires comparables, nous nous engageons à ce que la réforme s’accompagne d’une revalorisation salariale. Ainsi, nous garantissons aux enseignants que leur retraite ne diminuera pas.


Pour les agriculteurs : nous améliorerons sensiblement leur situation. Les 40% d’agriculteurs les plus modestes auront moins de cotisations et une pension plus élevée.


Pour les fonctions régaliennes (militaires, pompiers, policiers, pénitentiaire) : nous prendrons en compte la dangerosité et la pénibilité des métiers. La cotisation employeur, c’est-à-dire celle que paye l’Etat, sera réévalué au besoin pour maintenir globalement le niveau des pensions.


Pour les personnels hospitaliers : des réponses très concrètes ont été apportées le 20 novembre avec l’annonce du « Plan Hôpital ». Le Gouvernement s’est engagé au versement de primes qui donneront désormais, grâce à la réforme, des droits à la retraite.


Pour les Français qui gagnent plus de 120 000€/an, le montant de cotisation (employé et employeur) sera plus élevé (28,12%) qu’il ne l’est aujourd’hui (26,94%). Au-delà de 120 00€, les plus hauts revenus seront assujettis à une contribution de solidarité de 2,81% qui ne leur accordera pas de droits personnels mais contribuera à la redistribution du système de retraite.

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